Pour ma première participation au Challenge AZ Généalogie, j'ai choisi de détailler l'alphabet au travers du prisme de la guerre de 1870.

A comme Amputation

L'ambulance numéro 7 est constituée de personnel médical et religieux avec à sa tête le docteur Després, chirurgien en chef. Elle comprend deux chirurgiens major, un aide-major, cinq chirurgiens sous-aide, un aumônier, un pasteur, trois comptables et trente infirmiers. Elle est financée par le comité de Bruxelles. Dès le 25 août, ils quittent Paris pour Metz mais ne l'atteignent pas. lire la suite

B comme Bastonnade, la bastonnade dEpuisay

Georges Gohier (Goyer) est le fils de Pierre Jean Gohier, notaire de Mondoubleau, et Marie Louise Landier. Il est élève au lycée de Vendôme sortant de rhétorique, à peine âgé de dix-sept ans (né le 13 avril 1853 à Savigny) lorsque la guerre est déclarée. Ayant rejoint les gardes mobilisés et les gardes nationaux pour la défense de sa ville, il est fait prisonnier, le 23 novembre, avec soixante-sept autres gardes et civils. Lire la suite

C comme Coulmiers

Si la guerre de 1870 fut une succession d’échecs pour l’armée française, la bataille de Coulmiers (Loiret) sort du lot pour être l’une de nos rares mais plus importantes victoires de ce conflit. Le 9 novembre 1870, après sept heures de combat, l’ennemi bat en retraite sur Janville, Toury et Etampes. Lire la suite

D comme drapeau, le drapeau des mobiles de Vendôme

Les dames de Vendôme remettent aux mobiles Heron et Richard, un drapeau en soie richement brodé. Il n'est pas vraiment réglementaire, ressemblant plus à un jouet d'enfant qu'à une enseigne de guerre mais il va recevoir le baptême du sang et du feu. Richard en a la garde, et il le porte déployé à Coulmiers lorsqu'une balle le traverse, lire la suite

E comme Éclat dobus

La guerre n’en finit pas de montrer « l’ingéniosité » de l’homme sur la manière de tuer, blesser, estropier. Les blessures par éclat d’obus constituent une part énorme des plaies et contusions soignées dans les ambulances et les hôpitaux. Leurs caractéristiques ? Les éclats d’obus fracturent les os lire la suite

F comme Francs-Tireurs, les francs-tireurs de la Sarthe

Après la défaite de Sedan, le comte Thédorit de Foudras forme quatre compagnies de francs-tireurs de la Sarthe de 72 hommes chacune. Il choisit comme cadres, d’anciens militaires. Ces hommes qui ne sont mobilisables ni dans l’armée régulière, ni dans la garde mobile sont de tous âges et de toutes conditions. Lire la suite

G comme Gravelotte

Le 16 août 1870 s’engage la bataille de Gravelotte. Les hostilités commencent à dix heures du matin et se poursuivent jusqu’à huit heures du soir. Nous sommes sur un plateau dont l’accès se fait par d’étroites vallées... Lire la suite

H comme Homme à la tête de cire

Ames sensibles s’abstenir de lire………… Joseph Moreau naît le 4 avril 1848 au Favril, dans le Nord, fils d’Edouard Fidèle Moreau, journalier et Victoire Josèphe Gantoir. Sa mère décède le 8 mars 1865. Son père meurt juste avant la guerre, le 19 juin 1870, au Favril. lire la suite

I comme Incendie : l'incendie de Lally

En temps de guerre, les représailles de l’envahisseur sont toujours exercées contre les civils. Lailly en Val, dans le Loiret, en mesure toute l’horreur le 22 octobre 1870. Alors qu’il fuit le combat, un cavalier bavarois tombe près de la Croix-Blanche. Le maréchal-ferrant qui se précipite pour le désarmer est frappé d’un coup de sabre. Lire la suite

K comme Klein

Charles, Jean Baptiste, Jean, Laurent et les autres ont deux points en commun. Ils ont le même nom de famille Klein et ils ont fait la guerre de 1870. Lire la suite

L comme Loigny

Le 14 août 1870, pour éviter de partir à la guerre, François Pernot de Gray, mécanicien, se fait remplacer, dans la garde mobile de Haute Saône, par Nicolas Philibert Bucy, journalier dans la même commune. Lire la suite
 

M comme Moblot : Mobile du Puy-de-Dôme

Pas facile de trouver des renseignements sur leur parcours durant la guerre. A part qu’ils font partie du 32e régiment de marche…………… jusqu’à ce que je trouve le capitaine Biélawski qui a écrit son histoire, l’histoire du bataillon de Riom du 32e régiment de mobile. Lire la suite

N comme le Nez de Lacroix

La plupart des capitaines de mobile sont d’anciens militaires, mariés et pères de famille. C’est le cas du capitaine Lacroix du 75e mobile. Aujourd’hui employé des postes, il a longtemps servi aux chasseurs d’Afrique. Lire la suite

O comme Orphelines : les orphelines de Verdes

Les prussiens, en territoire occupé et conquis, logent chez les habitants. A Verdes, dans le Loir et Cher, comme dans les autres communes, les soldats investissent les maisons et exigent de la population qu’elle les nourrisse. Lire la suite

P comme Prisonniers

La petite ville de Monthou-sur-Cher, 1231 habitants en 1866, a payé un lourd tribut à la guerre de 1870. Le premier à tomber au combat est François Etienne Papineau. Lire la suite

Q comme Quartier : Felix Quartier

Felix Augustin Quartier est né à Saint Denis de l’Hôtel, dans le Loiret, le 21 mars 1847, fils de Marie Ambroise Henri Quartier et Anne Espérance Farnault. Il est vigneron à Checy lorsque le conseil de révision de sa classe le juge apte au service militaire le 22 juin 1868. Lire la suite

R comme Représailles et Réquisitions - Saint-Claude-de-Diray

Durant l’occupation, les troupes prussiennes montrent une sauvagerie et une avidité terrible pour les bourgs envahis. Les maisons sont pillées et incendiées dans le feu de l’action, si je puis dire. Les vaincus doivent courber l’échine, se taire et subir………………… et payer. Et tout est bon pour les faire payer, y compris les provocations et les traquenards. Lire la suite

S comme Sou des chaumières

Madame Thiers a été très active après la guerre de 1870. La femme du président de la République a créé une dotation pour les orphelines et mis en place une souscription appelée sou des chaumières. Cette dernière également appelée l’œuvre du sou des chaumières fait appel aux dons ... Lire la suite

T comme Train : le train Montluçon-Moulins

Le 1er janvier 1871, sinistre date pour onze soldats français de tous horizons. A Saint-Sornin dans l’Allier, au lieu de la Coutière, vient de se produire un accident de train, à neuf heures et demie du soir. Lire la suite

U comme Ulm

La ville d’Ulm, chef-lieu du cercle du Danube, est une forteresse de la Confédération germanique. Elle et bâtie sur la rive gauche et Neu-Ulm sur la rive droite. En 1870, 10 000 soldats français entrent dans la ville... Lire la suite

V comme Vétéran

La carte d’ancien combattant a été créée en 1926. Elle est attribuée, je cite « par un service départemental de l'ONAC à tout ancien combattant qui justifie de 120 jours de présence dans une unité militaire reconnue comme combattante ... lire la suite

W comme Woerth : la bataille de Woerth

Le 4 août 1870, les troupes françaises sont occupées à préparer le repas et à bivouaquer à Wissembourg lorsque, vers huit heures et demie du matin, une batterie bavaroise ouvre le feu. Lire la suite

X comme "je ne sais pas"

Souvent la signification du X est « je ne sais pas ». Nos ancêtres qui apposaient leur marque en X sous les actes indiquaient ainsi non seulement leur présence mais également « je ne sais pas signer ». Les enfants que l’on qualifie de né sous X portent aussi cette signification : « je suis né mais je ne sais pas qui sont mes parents ». Et en 1870 ? Que veut dire ce X que l’on appose sur les morts ? « Je ne sais pas qui est ce mort ». Lire la suite

Y comme Yvon, Jean-Baptiste Yvon

Jean Baptiste Yvon naît le 26 janvier 1834 à Châlon-sur-Saône (Saône et Loire) au 25 rue des Minimes, fils de Pierre Joseph Philibert Yvon, propriétaire et Françoise Bataillard. Lire la suite

Z comme Zouaves : le 3e Zouaves à Beaune-la-Rolande

Et pour finir ce challenge, la lettre Z et le 3e zouaves à Beaune-la-Rolande. Les combats de Beaune-la-Rolande (Loiret) commencent dès 8 heures du matin, le 28 novembre 1870. Lire la suite